La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D’Evans (Épisode N°1533)

Alexsoumis au Château (Histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) – Suite de l'épisode N°1530) -

Chapitre 9 : Le prêt -

Je ne pus encore retenir mes sanglots … Le Maître silencieux, pleurait aussi … stoïquement. Il était rare, voire exceptionnel qu’Il laisse exprimer ainsi si clairement Ses émotions et donc, dans ce cas précis, Son profond chagrin …

Depuis trois jours, je n’avais plus aucune nouvelle du Châtelain. Nous nous étions quittés, sans un mot ou presque, emportés l’Un et l’autre par nos émotions respectives. J’avais rangé très méticuleusement cette lettre jaunie par le temps dans ma bibliothèque, entre le montant de celle-ci et un livre, celui de Patrick Modiano. Très ému, j’avais souri en relisant le titre de ce bouquin : « Dans le café de la jeunesse perdue » … "Etrange coïncidence" m'étais-je dis ! C’était bel et bien au café du village que j’avais rencontré Monsieur le Marquis pour la première fois... Ma jeunesse était-elle derrière moi, perdue à jamais ? Je n’en savais rien encore, mais je m’attendais véritablement désormais à vivre une vie différente de celle vécue jusqu’ici ! … Hier au soir, étaient passés à la bastide, oncle Frédéric et sa femme, sur la route des vacances, en coup de vent comme d’habitude, juste le temps d’un dîner, juste le temps de dormir quelques heures, pour repartir très vite, très tôt, à cinq heures ce matin même, afin d’éviter les bouchons sous le réputé tunnel de Fourvière… « Une visite bien trop courte ! » m’avait dit oncle Frédéric avec ses grimaces ironiques habituelles et ses politesses académiques, alors que je les accompagnais jusqu’à leur voiture… « Tu parles » m’étais-je dis… Pas un instant, ils ne s’étaient préoccupés du devenir de mon avenir, pas un mot sur mes parents disparus, et il eut une indifférence totale pour Louise qui s’était donnée du mal pour le repas et la préparation de leur chambre… rien ! Des nombrilistes parisiens, des parvenus, bon chic, bon genre, ne se souciant que d’eux-mêmes, de véritables bourgeois égoïstes.

.. Bref, j’étais soulagé de les voir repartir très vite.

Jusqu’à la lecture de cette lettre, je n’avais jamais imaginé mes parents faire l’amour, jamais envisagé qu’ils aient pu partager leur intimité, éprouver du plaisir charnel l’un pour l’autre… « Imbécile que tu es, tu n’es pas né par l’opération du Saint Esprit ! » m’étais-je dit en souriant. Alors, comment échafauder une telle relation si particulière, je parle de cette relation de soumission, d’obéissance pour mes parents ? Comment deviner qu’ils aient pu me concevoir, qu’ils aient pu copuler, s’accoupler (par pure soumission et, ou, par amour sincère ?... ou les deux à la fois !) devant Monsieur le Marquis, sous Son regard, en toute impudeur et indécence… J’étais à la fois abasourdi, ébranlé et je l’avoue également séduit par cette révélation. Je comprenais mieux et cernais davantage mes pulsions, mes instincts, mes émois… J’étais bel et bien le digne fils de mes parents, un soumis, un vrai soumis puisque mon père et ma mère l’étaient instinctivement, par leur propre Nature servile. Plongé dans mes pensées, je n’avais pas entendu mon téléphone biper, pourtant un sms m’attendait :

- Tu seras au Château, cette après-midi à 18 heures, tu te libères pour 24 heures. Le Maître.

Instinctivement je regardais ma montre. J’avais peu de temps pour me préparer, je filais sous la douche après avoir répondu à ce texto par un « A votre convenance Maître. Votre esclave ». Sous l’eau chaude éclaboussant mon corps, mon mental ne suivait pas, mes méninges n’acceptaient pas encore entièrement la déchéance et l’effondrement alors que mon corps se réjouissait de ces plaisirs abjects, ma queue s’enflammait dans cette satanée cage de chasteté ! Il n’y avait plus d’interconnexion entre mon psychisme et mon physique. Mon cerveau était en vrac alors que mon corps pavoisait. J’étais tiraillé par le dégoût et la convoitise ! Toujours était-il qu’à 18 heures précises, j’entrais au Château, je me dévêtis dans ma voiture et regagnais ma cellule.
Walter était là, semblait m’attendre, avec en ses mains mon collier qu’il me posait immédiatement autour du cou, une cravache dans l’autre main. Surpris, je l’étais lorsqu’il ôtait ma cage de chasteté puis m’attachait les mains dans le dos par un court cordage en coton. Sans précaution particulière, il se saisissait de mes couilles, les empoignait fermement et m’entrainait ainsi derrière lui, emmené par les couilles jusqu’au bureau de Monsieur le Marquis.

- Bonjour alexsoumis !, me lançait le Noble
- Bonjour Maître, répondis-je tout en baissant la tête par pure soumission.
- Qu’attends-tu pour venir te prosterner à Mes pieds.

Tête basse, le sexe droit comme un « I », je m’agenouillais à bonne distance pour qu’une fois incliner, ma bouche soit en contact direct avec ses mocassins. Ma langue s’activait sur l’une et l’autre de Ses chaussures jusqu’au moment où je sentais la main du Maître prendre mon collier pour que je me redresse.

- Retourne-toi salope, que je te libère les mains !

A cet instant, tout en me mettant à quatre pattes, les reins cambrés, mes cuisses écartées, mon anus, mes attributs sexuels offerts au regard du Châtelain, j’entrcevais un autre jeune soumis, près de la porte d’entrée du bureau. Je ne l’avais vu en arrivant ici. Il était terriblement contraint par une conception robuste ressemblant à un pilori, avec des entraves pour les poignets, les cuisses et un trou pour la tête, le tout verrouillé par un simple cadenas. Ce jeune soumis, un jeune homme d’environ mon âge, blond, musclé, parfaitement glabre était ainsi parfaitement exposé à tous regards, couché sur le dos, dans une position éhontée, les jambes tenues relevées, cul en l’air, laissant un parfait accès libre à son anus et à ses parties génitales. Avec ces entraves verrouillées qui l’enserraient fermement, il ne pouvait se soustraire à cette exhibition impudique et totalement immorale.

- Tu vois ce qui arrive à un soumis récalcitrant qui refuse de prendre une position humiliante !
- Oui Maître, répondis-je en bandant terriblement.


Je me laissais caresser la tête, le dos, les reins, les fesses, la main du Maître allait et venait sur mon corps, parfois ses doigts allaient titillés mon anus sans jamais le pénétrer. Je me tenais jambes écartées, parfaitement immobile, dans cette posture obscène. Je gardais la tête basse et voyais ma bite toujours bien raide, mon gland décalotté et violacé par un excès d’afflux sanguin, ce filet de précum sortir de ma nouille et pendre entre mes cuisses sans toucher encore le sol. Ce contexte de soumission, d’humiliation, d’exhibition réactivait ma libido, telle une force sauvage irradiant tout mon être. Cet environnement, cette ambiance étaient source de plaisir et devenaient pour moi l’ébauche d’une forme d’accomplissement personnel. J’en avais la certitude ! Plus que le désir, j’en éprouvais le besoin, un besoin brut et naturel. Oui naturel, tel ce puissant besoin exprimé par ma Nature profonde de servilité, de cette envie psychique et physique de me laisser totalement posséder ! J’étais né pour ça, j’en suis profondément convaincu et Monsieur le Marquis m’a ainsi révélé à ma propre Nature… Sentir Son doigt se poser sur mon anus puis le forcer pour s’enfoncer me générait de doux frissons, telle une onde délicate glissant le long de ma colonne vertébrale. J’avais cette sensation étrange de sentir mon anus pulser, je ne pouvais retenir un gémissement de plaisir. Cette trop brève intromission me laissait flageolant. La main du Maître allait plus bas encore, caressait mes couilles, puis attrapait ma queue bandée pour la remonter derrière, entre mes cuisses, m’obligeant à me cambrer plus encore.

- Concentre-toi sur ce que je te fais, petite chienne en chaleur, sens Ma main s’agiter sur ta nouille, ne pense plus à rien, dis-toi simplement que tu te fais branler comme une grosse salope que tu es !

J’étais prêt à défaillir, me sentais chancelant, mes jambes tremblaient et se raidissaient en même temps. Je bloquais ma respiration, tentais de contrôler et bloquer mon imminente éjaculation.
Le Noble arrêtait juste à temps !

- Interdiction formelle de jouir sans autorisation, interdiction formelle également de dissimuler tes érections, ta nouille doit être toujours mis en évidence, ainsi tes jambes resteront en permanence semi écartées, et lorsque Moi, le Maître, ou tout autre Dominant ou Dominante approcheront de toi, tu devras obligatoirement amplifier cet écartement, t’offrir ainsi et cambré ton cul de lope pour montrer ta soumission et ton besoin d’être une pute cherchant à se faire mettre et ou remplir ! As-tu bien compris Mon chien ?
- Oui Maître !, répondais-je en haletant, mon érection au zénith.

Je me sentais chien soumis, chienne à prendre, salope pervertie, pute en chaleur, bref, je me sentais être juste moi en osmose totale avec ma propre Nature servile… Ce moi intrinsèque, ce moi essentiel, congénital, dans une posture naturelle, inhérente à ma profonde Nature. La débauche, la perversion m’allaient bien, l’ignominie était en accord avec mes besoins, le déshonneur faisait désormais partie intégrante de mes choix de vie, je n’éprouvais ni honte ni répugnance, je me laissais conduire vers l’abject, l’infâme, l’ignominieux, le déshonneur parce que j’en connaissais maintenant la raison. Une image furtive me traversait l’esprit à cet instant précis, celle de mon père ainsi à ma place, entre les mains du Maître. Je la chassais immédiatement de mon cerveau, ne voulant pas voir, ni imaginer ce que mes parents avaient pu vivre ici en ce Château, mais je savais avec certitude que ce qu’ils avaient vécu avait été que du pur bonheur en lien avec leur propre Nature

- Va le chien, va renifler le cul de ton congénère, va faire connaissance avec cette pute qui t’offre son trou !, m’ordonnait le Maître …

(A suivre …)

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